L’impression 3D au service de la santé

Les utilisations possibles des imprimantes 3D n’ont pas fini de nous étonner ! L’impression 3D, dans le milieu médical, est encore un domaine à explorer.

platre 3D au service de la santé

Deniz Karasahin, designer Turc, a eu la bonne idée d’utiliser la puissance de la 3D, et de la croiser avec le pouvoir des ultra-sons, pour réaliser un plâtre d’un nouveau genre, baptisé Osteoid. Il permet de guérir les fractures de manière bien plus rapide qu’une protection classique. Le temps de guérison serait réduit de 38%. Explications.

Des plâtres de « nouvelle génération » arrivent pour notre santé

Les plâtre lourds et trop imposants, cela semble terminé. Celles et ceux qui ont déjà eu des fractures, et le dit plâtre à supporter pendant plusieurs semaines, connaissent les démangeaisons, l’odeur désagréable ou même l’impossibilité de bouger son membre facilement. Des contraintes qui seront bientôt du passé, car les innovations en matière de plâtres se multiplient. Jake Evill, étudiant de l’université Victoria de Wellington (Nouvelle Zélande), avait présenté en 2013 un premier plâtre innovant, respirant, appelé Cortex. Un scan du membre à réparer, une impression en 3D, et le plâtre est réalisé sur-mesure. Eco-conçu, il présente l’avantage d’être respirant, et supporte même les passages sous l’eau. Mais il y a encore mieux.

Le temps de guérison réduit grâce à la 3D et aux ultra-sons

Le prototype que vient de dévoiler Deniz Karasahin utilise le même principe, et se dote d’ultra-sons, pour accélérer la guérison ! Ce système, nommé LIPUS (Low intensiy Pulsed UltraSound) permet de réduire le temps de guérison de 38%, si les ultra-sons sont utilisés à raison de 20 minutes par jour. Les aérations du plâtre sont prévues pour accueillir les électrodes, qui envoient ensuite l’impulsion directement sur la zone à guérir. L’invention a reçu le premier prix du A’Design Award & Competition en 2013, et une déclinaison grand public est à l’étude.
Les applications de la 3D au service de la santé se multiplient ! Parce que l’impression en 3D permet de fabriquer sur mesure des pièces osseuses, et ainsi aider dans les processus de chirurgie réparatrice, voire même de copier un organe vivant comme un cœur, de nombreuses innovations sont à attendre ! Les spécialistes pensent que d’ici 10 à 15 ans, ce sont les tissus humains qui pourront être reproduits, avec la 3D.

Auteur: Julie

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